Maggio 2011


Politique culturelle de la Région
«L’Australie, une chance pour La Réunion»
La Région aime l’Australie et le revendique. Lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 6 mai 2011, Jean-François Sita, vice-président en charge de la politique culturelle, entouré de managers et d’artistes réunionnais a défendu la politique «d’export culturel» de la collectivité. Politique qui a beaucoup privilégié l’Australie ces 6 derniers mois. «L’Australie est une chance pour La Réunion», affirme l’élu régional.
Réforme de la dépendance
Le Conseil général propose ses solutions
La réforme de la dépendance des personnes âgées fait l’objet d’un grand débat national. À l’heure où le vieillissement de la population est devenu une préoccupation majeure, le Conseil général de La Réunion propose des solutions alternatives aux mesures envisagées par l’Etat.


Informazione:
Les 25 millions d’australiens sont friands de culture. Ils sont 6 à 7 millions à voyager à l’étranger chaque année. C’est un pays proche de La Réunion, desservi directement par Air Austral. La preuve, des jeunes Réunionnais y sont installés. Ce sont les arguments développés par Jean-François Sita pour justifier la politique de la Région de privilégier les partenariats avec l’Australie.
«Nous assumons totalement notre choix», insiste le conseiller régional. L’élu a tenté de balayer toutes les critiques qui ont pu être faites sur les voyages organisés par la Région dans ce pays depuis 6 mois. Le premier voyage date de novembre 2010. Une délégation de plus de 140 personnes s’était envolée pour Adélaïde pour le French Festival, organisé du 12 au 14 novembre 2010 par l’Alliance Française d’Adélaïde. Son coût dépassait les 240 000 euros. Le second voyage date de mars 2011. Jean-François Sita et une délégation de 7 managers réunionnais s’étaient rendus à Melbourne, à Sydney et à Adélaïde pour «nouer des contacts avec le monde culturel australien». Coût du voyage, plus de 20 000 euros.
Des professionnels s’interrogeaient sur le choix d’Adelaïde. Cette ville n’est pas desservie directement, ni à partir de La Réunion, ni à partir de l’île Maurice. «Si Sidney est la capitale économique, c’est Adélaïde qui accueille l’un des plus gros festivals d’Australie», justifie Jean-François Sita. «Le débat sur ce choix n’a pas lieu d’être», explique-t-il. Selon certaines rumeurs, ce choix aurait été justifié par des «intérêts» que possèderait Jean-François Sita au pays des kangourous. «Faux», répond l’intéressé. «Je n’ai aucun intérêt là bas. Je n’ai pas attendu d’être élu pour fréquenter l’Australie. J’y vais pour défendre la culture réunionnaise», souligne-t-il.
L’autre interrogation portait sur les coûts. Un total de 270 000 euros pour les deux voyages précédemment cités. Des voyages durant lesquels la totalité des frais ont été assumés par la collectivité. «Une pratique inhabituelle», selon des professionnels du monde artistique. «C’est vrai. Jamais la Région n’est allée aussi loin dans l’accompagnement des artistes», précise Jean-François Sita. Lorsqu’on lui fait remarquer que la collectivité dépasse ses compétences en matière d’accompagnement, il rétorque: «on s’adapte aux besoins des artistes». A n’importe quel prix ? «Il y a un budget consacré à la culture et nous avons une politique ambitieuse pour l’export de la culture réunionnais», précise Jean-François Sita.
Les managers et artistes qui l’entourent acquiescent. «Les subventions aident à la notoriété», tient à signaler Nathalie Soler, manager de Christine Salem. Teddy Moutalica, manager, estime que «le but n’est pas de faire des tournées pour des associations culturelles réunionnaises. Nous voulons nous hisser au même niveau que les grands artistes et cela demande forcément un investissement conséquent». Nathalie Natiembé remarque d’ailleurs avoir décroché grâce à ce voyage une date au WOMAD Angleterre en juillet 2011.
Pour leur part, les managers d’artistes annoncent que «des contacts ont été noués». Mais, relativise Nathalie Soler, «il faudra multiplier les contacts avant d’obtenir des choses concrètes». Richard Riani et Charly Lesquelin, plasticiens, ont obtenu des dates d’exposition à Bali, en Malaise et en Hollande. Jean-François Sita annonce par ailleurs que des professionnels et des artistes australiens seront présents en les 8 et 9 prochains pour le premier marché des musiques de l’Océan Indien, subventionné par la Région à hauteur de 250 000 euros.
Outres les échanges culturels, Didier Robert, président de Région, espérait attirer davantage de touristes australiens à La Réunion. En 2009, ils avaient été 1 287 à entrer à La Réunion. Ce chiffre est en hausse depuis le voyage à Adélaïde, annonce le vice-président du conseil régional : «Je n’ai pas les chiffres mais la Maison du Volcan m’a affirmé qu’il y a de plus en plus d’Australiens qui viennent».
Dans les prochains mois, la Région compte organiser des événements culturels à Mélbourne à Brisbane et à Perth. Il précise aussi : «nous allons nous exporter vers d’autres destinations de la zone comme la Chine ou l’Inde. Nous préparons aussi pour 2012 un voyage vers l’Afrique du Sud où sera célébré l’année de la France», détaille Jean-François Sita. «C’est une nouvelle façon de faire de la politique», conclut-il.
Mounice Najafaly
SULLA BIENNALE DI SGARBI
Caro Politi,
si parla tanto della Biennale di Sgarbi, delle selezioni regionali, di quelle internazionali negli Istituti italiani di Cultura all’estero, dei 200 artisti invitati con un quadretto a Venezia, all’Arsenale. Lei ne sa qualcosa di più? E qual è la sua opinione?
Marco Serbelloni

A ME LA BIENNALE DI SGARBI MI PIACE
Caro Marco,
a me la Biennale di Sgarbi mi piace.

FRANÇOIS PINAULT OVVERO L’ELOGIO DEL DUBBIO
Caro Politi,
alcuni giorni fa sono stato all’inaugurazione della mostra della Fondazione Pinault a Punta della Dogana, “Elogio del dubbio”. Cosa pensa di questa invasione dal sapore un po’ colonialista di Pinault a Venezia e di questa sua collezione troppo paludata e senza particolari sorprese? Lei non ritiene che sarebbe più opportuno mostrare giovani artisti anziché la storia dell’arte, come Bruce Nauman, Donald Judd, Marcel Broodthaers, Chen Zen o Jeff Koons? Con questi nomi non le sembra che Pinault giochi sul velluto? Cordialmente.
Giordano Campitell

EVVIVA I RICCHI (ILLUMINATI)
Caro Giordano,
anche a me piacerebbe giocare sul velluto come il grande François Pinault.

MAURIZIO CATTELAN E IL CIRCO DELLE FALSITA
Caro Politi,
pur essendo stato tra i critici di Maurizio Cattelan, devo dargli atto di essere una persona intelligente, a suo modo onesta intellettualmente. La notizia di oggi della sua decisione di “non creare più pupazzi” e di ritirarsi dal sistema arte che lo ha arricchito materialmente, ma forse ingabbiato spiritualmente, gli fa onore. Per anni Cattelan ha fatto parte di quel sistema
dell’arte degradato. Un oligopolio di arricchiti, una sorta di lobby, con tanto di musei e
gallerie, che dettava i nuovi canoni di una presunta arte nuova che in realtà era solo un modo per fare affari. Ora Cattelan stesso ammette di non essere mai stato un artista, di non saper dipingere né scolpire di aver avuto solo qualche idea, non tutte per la verità nuove o uniche
come lui ancora oggi sostiene, ma certo trasgressive, qualcuna anche interessante concettualmente, ma che certo non giustifica i prezzi stratosferici delle finte aste americane. Insomma Cattelan, come Hirst e altri presunti geni osannati da critici e galleristi asserviti a
quel sistema, ha fatto grandi fortune adeguandosi al gioco dei nuovi palcoscenici creati da questi novelli e sottoacculturati mercanti. C’è da dire che Cattelan ha ironizzato e anche beffeggiato spesso quello stesso sistema di cui faceva parte e qui gli va riconosciuta una
onesta autoconsapevolezza, quella stessa che oggi lo porta a staccare la spina con il circo delle falsità.
Angelo Mazzoleni,

Informazione:
Le Conseil général de La Réunion a donné une conférence de presse ce vendredi 6 mai 2011 sur la réforme de la dépendance. Selon Jean-Claude Fidji, vice-président du Conseil général, “le vieillissement de la population est inéluctable”. À La Réunion, il augmente à un rythme quatre fois plus rapide qu’en métropole, et la perte d’autonomie intervient beaucoup plus tôt sur l’île. La dépendance des 50-59 ans à La Réunion équivaut à celle des 70-79 ans dans l’Hexagone, et les pathologies sont plus lourdes.
Parmi les pistes envisagées par le gouvernement français pour réformer la dépendance : le remplacement de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), en partie ou en totalité, par une assurance privée ; la mise en place du recours sur succession sur l’APA ; ou encore l’exclusion du périmètre de l’APA des personnes éligibles au GIR 4 (Groupe Iso-Ressources 4, catégorie dans laquelle sont classées les personnes âgées après évaluation du degré de perte d’autonomie par les équipes médicales).
“Ces mesures aboutiront à l’exclusion des milliers de personnes âgées. Elles n’auront pas accès à une prise en charge qui convient à leur dépendance”, explique Jean-Claude Fidji. “La prise en charge de la moitié des personnes âgées dépendantes sera retardée, amenant la dégradation de leur situation, et cela occasionnera des dépenses supplémentaires”, ajoute le vice-président du Conseil général.
Pour remédier à cette situation, le Conseil général souhaite proposer des solutions alternatives. Tout d’abord, “faire le choix de la prévention de la dépendance au lieu de la réduction de la prise en charge”, souligne Jacqueline Silotia, conseillère générale. “Il faut aussi créer un environnement favorable au maintien à domicile”, ajoute-t-elle.
Le Conseil général fait part de toute une plateforme de propositions : sécuriser l’environnement socio-médical, adapter l’habitat, diversifier les modes d’hébergement, renforcer l’accompagnement des aidants, augmenter la contribution de l’Etat au financement de l’APA…La plateforme de propositions sera soumise le vendredi 20 mai 2011 au Conseil constitutionnel.
Samia Omarjee

UN ARTISTA FRUSTRATO HA FINALMENTE SDOGANATO MAURIZIO CATTELAN. ERA ORA.
Caro Mazzoleni,
da tempo Maurizio Cattelan e noi tutti aspettavamo un tuo attestato di intelligenza nei suoi confronti.

Le LETTERE AL DIRETTORE, complete delle risposte, le potrete leggere sul nuovo Flash Art in edicola – ABBONATI ONLINE! CLICCA QUI

BEATRICE MERZ A RIVOLI O ALLA FONDAZIONE?
Gentile Politi,
[..]
Un amico curatore, di cui non voglio fare il nome, ha avuto a che fare con la Fondazione Merz, e mi ha detto, meravigliato, che tutte le decisioni vengono ancora prese da Beatrice Merz. La signora è anche condirettrice del Castello di Rivoli. Ricordo che lei stessa aveva dichiarato che non si sarebbe occupata della Fondazione una volta arrivata a Rivoli. A Torino si dice che a Rivoli la Merz abbia l’incarico di fare i tagli, alle pulizie, agli orari di apertura. Non le sembra troppo poco per guadagnare uno stipendio? Lei la conosce? Sa se è una storica dell’arte o una persona brillante? Come si diventa Beatrice Merz nel mondo dell’arte? I migliori saluti,
Chiara Bianchi

IL CASTELLO DI RIVOLI E LE ASSURDITÀ DELLA POLITICA PIEMONTESE
Ciao Chiara,
conosco ma non benissimo (lei a Torino, io a Milano) Beatrice Merz.

UN APPELLO PER ALBERTO FIZ
Caro Politi,
le scrivo a proposito della linea curatoriale di Alberto Fiz per il Museo MARCA e per il Parco Scolacium in Calabria. È da diversi anni che questi spazi si caratterizzano per la presenza di
artisti di fama internazionale, con installazioni di indubbio prestigio, ma spesso nate e pensate fuori dal contesto e senza il coinvolgimento di artisti locali.[…] Enzo Umbac

CARO ALBERTO (FIZ) IL SUD CHIEDE (GIUSTAMENTE) PIÙ ATTENZIONE
Caro Umbaca,
sono d’accordo con te. Un museo come il MARCA, vera cattedrale del desero nel sud
d’Italia, dovrebbe maggiormente tener conto delle realtà locali.

Il pensiero di Giorgio Agamben, benché caratterizzato da una omogeneità che copre tutto l’arco evolutivo delle sue opere, può essere per comodità suddiviso in due momenti distinti. A fare da spartiacque è un testo fondamentale: Homo sacer. Il potere sovrano e la nuda vita, il quale si inscrive nelle tematiche e nel dibattito sollevati dall’ultimo Foucault, vale a dire dalle ricerche intorno al biopotere, indagando sul rapporto fra diritto e vita e sulle dinamiche dei modelli di sovranità. La prima riflessione agambeniana predilige tematiche estetiche, in particolar modo letterarie, nel contesto di un grande confronto con il pensiero di Martin Heidegger – che ha conosciuto personalmente partecipando ai seminari estivi tenuti in Provenza nel 1966 e 1968 e con quello di un altro filosofo a lui caro: Walter Benjamin, autore del quale curò la prima edizione italiana delle opere complete per Einaudi, ritrovando anche un discreto numero di testi inediti; la collaborazione con Einaudi si interruppe per sopravvenute incomprensioni con l’editore. All’inizio degli anni novanta alcuni suoi allievi hanno fondato la casa editrice Quodlibet. I suoi studi hanno riguardato varie tematiche, dal linguaggio alla metafisica, approfondendo il significato dell’esistenza del linguaggio e dei suoi limiti referenziali esogeni ed endogeni, dall’estetica nella quale indaga sulle relazioni intercorrenti fra filosofia ed arte chiedendosi se quest’ultima permetta una differente espressione del linguaggio rispetto alla prima, all’etica che approfondisce le tematiche e gli aspetti emergenti dal contesto dei lager nazisti.
Il cuore del libro è il saggio Su ciò che possiamo non fare. Potenza, insegnava Aristotele, non è solo possibilità di fare, ma anche di non fare: «mentre il fuoco può soltanto bruciare» e gli altri viventi «possono solo questo o quel comportamento iscritto nella loro vocazione biologica» – scrive Agamben – l’uomo «può tanto una cosa che il suo contrario, sia fare che non fare» ed è, dunque, «l’animale che può la propria impotenza». Non è improprio identificare questa possibilità di non fare con una forma di resistenza di cui occorrerebbe, oggi, riappropriarsi. Il potere «che si definisce ironicamente “democratico”», leggiamo, priva gli uomini della loro possibilità di non fare, li persuade del fatto che essi possono qualsiasi cosa proprio mentre li consegna «in misura inaudita a forze e processi» sui quali hanno perduto ogni controllo. Di qui la cecità di fronte all’impotenza umana, come pure il confondersi delle identità e dei ruoli sociali: «l’idea che ciascuno possa fare o essere indistintamente qualsiasi cosa, il sospetto che non solo il medico che mi esamina potrebbe essere domani un videoartista, ma che perfino il carnefice che mi uccide sia già in realtà, come nel Processo di Kafka, un cantante, non sono che il riflesso della consapevolezza che tutti si stanno semplicemente piegando a quella flessibilità che oggi è la prima qualità che il mercato esige da ciascuno». Solo la lucida consapevolezza di quel che possiamo non fare restituisce consistenza al nostro agire, conclude Agamben, così come solo la capacità di intessere una relazione armonica con una zona di non conoscenza, di ignoranza costitutiva, restituisce consistenza al nostro sapere.
Affrontando quest’ultimo passaggio, Agamben usa un’espressione che ricorda un tema caratteristico dell’ultimo Foucault, rimasto intriso di ambivalenze al modo di una figura appena sbozzata. «Arte di vivere», infatti, viene definita da Agamben la capacità di istituire una relazione armonica con quella «zona di non conoscenza» da salvaguardare non come se si trattasse di un’oscurità mistica, di un mistero arcano, né tantomeno di uno di quei fantasmi rimossi nell’inconscio con i quali ci ha familiarizzato la psicoanalisi. «Non si tratta di una dottrina segreta o di una scienza più alta, né di un sapere che non si sa», precisa Agamben, quanto piuttosto di una serie di gesti, forse di relitti della memoria, certamente di qualcosa verso cui non valgono né scienza né dogma, ma solo «grazia» e «testimonianza». (ARCHETYP’ART) Una danza, ricorda Agamben, è il modo in cui Kleist aveva descritto la relazione con la zona d’ombra del non sapere, e proprio la danza è quanto in modo eminente disfa l’economia dei movimenti del corpo togliendo loro ogni funzione immediata per farceli ritrovare trasfigurati nel disegno della coreografia: inoperosi, cioè non più dipendenti dal vincolo di un’operazione, eppure attivi, ciò che li rende un segno di resistenza verso la prassi sociale generalizzata.
La prassi dell’arte
Già nelle pagine del Regno e la Gloria Agamben aveva accostato l’inoperosità alla pratica dell’arte. La poesia, scriveva allora rifacendosi a Spinoza, è l’operazione attraverso cui la lingua disattiva «le sue funzioni comunicative e informative, riposa in se stessa, contempla la sua potenza di dire e si apre, in questo modo, a un nuovo, possibile uso». Quel che la poesia compie rispetto alla potenza di dire, auspicava in quell’occasione, la politica e la filosofia devono farlo per la potenza di agire: «rendendo inoperose le operazioni economiche e biologiche, esse mostrano che cosa può il corpo umano, lo aprono a un nuovo, possibile uso». È significativo il fatto che nei sondaggi di Nudità l’apertura verso un nuovo uso del corpo umano sia tentata più volte, ma torni a insistere su dimensioni estetiche, prendendo il termine di nuovo nell’accezione foucaultiana di una «estetica dell’esistenza». Avviene nel saggio che dà il titolo alla raccolta o in quello sul Corpo glorioso, nel quale l’esame della dottrina teologica sulle condizioni fisiche degli uomini al momento della resurrezione conduce alla scoperta di paradossi – un Paradiso di trentenni cui è data anche una defecazione gloriosa – derivanti, in ultima analisi, da una separazione rimasta al fondo dell’intera cultura occidentale: quella tra una funzione e la sua sospensione, tra un corpo che opera in modo economico, sulla terra, e che esibisce solo la sua perfezione, nella gloria eterna. Una separazione identica è quella che divide, in tutte le religioni monoteiste, la creazione e la redenzione, per riprendere i temi del saggio che apre il libro. Riattivare la memoria di questa origine teologica, conservata ma non avvertita nel processo moderno di secolarizzazione, è per Agamben il metodo che consente di riannodare alla radice quel che è stato forzatamente separato. Ritroviamo il modello di questa argomentazione in più di un passaggio. Corpo economico, terreno, e corpo glorioso, celeste, non sono due corpi distinti, ma lo stesso corpo che l’inoperosità scioglie dal vincolo con la produttività e restituisce a un «nuovo possibile uso comune». Creazione e salvezza «coincidono nell’insalvabile» e la loro coincidenza può darsi solo se non vi è più nulla né da fare né da salvare. È l’esperienza della bellezza però, a rappresentare il polo di attrazione verso cui converge l’affermazione dell’inoperosità come punto di snodo di una prassi diversa, resistenza di fronte allo stimolo incalzante di un’economia della produzione che funzionalizza ai suoi scopi il nuovo dogma della flessibilità. La bellezza della nudità è esibizione della «pura apparenza» al di là di ogni significato e di ogni uso, disincanto dell’assenza di segreto che ci colpisce nella sua immediatezza rendendo vana l’antica e perdurante distinzione teologica fra la grazia della natura edenica e la corruzione della natura terrestre.
I riferimenti dei saggi di Nudità alla dimensione antropologica della festa, alla fenomenologia della moda, ai dispositivi di cancellazione dello sguardo e del volto che educano mannequin e pornostar all’esposizione di un involucro oltre il quale non vi è nulla da cercare, erano in parte già delineati in un altro testo recente di Giorgio Agamben, Signatura rerum (Bollati Boringhieri 2008). Qui, però, si ha più netta l’impressione che, concentrandosi su temi come la bellezza, la danza, l’apparenza, la nudità, l’inoperosità abbia assorbito nel suo modo di articolarsi il retaggio di una vecchia tradizione estetica, quella che considera l’arte priva di scopi e, dunque, di utilità. Agamben prova a smarcarsi esplicitamente da questa tradizione, eppure si avvertono esitazioni che valgono come un sintomo di quella parentela. Non essendo inerte, ma attiva, l’inoperosità di cui egli scrive può ancora creare, produrre opere, ma d’altra parte le uniche davvero capaci di reagire alla scissione, di tenere insieme potenza e impotenza dell’agire umano, sembrano essere proprio quelle vicine al gesto artistico.
Altre estetiche dell’esistenza
Fuori dal campo estetico non ci sono opere immuni dal rischio di alienarsi nell’ordine dell’economia e della produzione funzionale, così che una prassi inoperosa sembra non poter opporre altra resistenza se non quella della defezione o del rifiuto, un po’ come avviene con il Bartleby di Herman Melville di cui proprio Agamben, anni fa, aveva dato un’interpretazione magistrale. Da questa impasse, probabilmente, deriva il richiamo rivolto alla filosofia perché riattivi «una relazione essenziale con la creazione», pena il suo «girare a vuoto» nell’inesauribile esercizio del commento. Di qui, però, anche il dubbio che il principio dell’inoperosità abbia una forza ancora solo embrionale. È nello scritto dedicato alla questione del riconoscimento, Identità senza persona, che l’orizzonte di un’altra prassi possibile si delinea con maggiore nettezza, conservando uno spazio anche per quel margine d’indeterminazione di cui l’inoperosità non può fare a meno.
Di fronte ai dispositivi che fissano il riconoscimento dell’identità in una dotazione biologica, tramite raccolta di dati biometrici e accertamento del Dna, la persona scompare, lo strato della nuda vita celebra il suo trionfo, la «Grande Macchina» globale esalta le sue tecniche di registrazione e di controllo. «E tuttavia», nota Agamben, «se l’uomo è colui che sopravvive indefinitamente all’umano, se vi è sempre ancora umanità al di là dell’inumano, allora un’etica deve essere possibile anche nell’estrema soglia post-storica in cui l’umanità occidentale sembra essersi arenata, insieme ilare ed esterrefatta». Il passaggio così aperto conduce verso l’orizzonte di quell’arte di vivere, di quella «estetica dell’esistenza» cui proprio la connessione con la vita, e non solo con l’arte, conferisce la consistenza di un’etica. Agamben non incoraggia nostalgie per le forme perdute dell’identità e coltiva piuttosto il presentimento di una «nuova figura dell’umano» che «non riusciamo ancora a vedere», ma che «a volte ci fa trasalire improvvisa», quando si palesa nella forma della pura apparenza, della semplice nudità della bellezza.
Una questione di coraggio
È un’immagine, magnifica, a ricordarci allora come la forza del pensiero non risieda tanto nella compiutezza dei suoi filosofemi, nella determinatezza di ogni sua intuizione, ma nello scarto che produce rispetto al proprio tempo, nell’ostinazione con cui evita di lasciarsi «accecare dalle luci del secolo» e tiene fisso lo sguardo sulla sua parte d’ombra. Il postulato dell’inoperosità non è altro, forse, che questa zona d’ombra di cui un pensiero critico deve farsi tenacemente custode. Le galassie che si allontanano da noi a una velocità maggiore della luce, scrive Agamben, proiettano una luminosità che non ci raggiunge, al punto che nel cielo notturno percepiamo ampie zone di buio. Guardare «nel buio dell’epoca», ma percepire in esso «una luce che, diretta verso di noi, si allontana infinitamente da noi», è il compito di un pensiero critico rivolto all’attualità. Una «questione di coraggio», in fondo, sempre più rara nell’esercizio filosofico.



Vincenzo Mascia was born in St. Croce de Magliano, where he currently works as an artist and architect. Mascia’s work evidences strong ties to Suprematism and constructivism. His work is included in public and private collections including the Museum of Contemporary Art in Argentina and the Museum of Art in Gallarate, Italy.


CALLE DEL SAL
CONTEMPORARY ART GALLERY
GIANNI PEDULLA’
“Dipinti e sculture”
dal 9 maggio 2011
Inaugurazione ore 18.30
Nato a Thunder Bay in Canada, Gianni Pedullà vive e lavora a Bologna.
Dagli anni Ottanta ha partecipato a numerosissime esposizioni personali e collettive in Italia, in Europa (Germania, Spagna, Repubblica Slovacca) e nel resto mondo (Cina, Giappone)
Gianni Pedulla`, born in Thunder Bay, Canada, lives and works in Bologna.
Since the eighties he has displayed his works in many personal and collective art exibitions in Italy, Europe (Germany, Spain, Slovakia), and internationally in China and Japan
CALLE DEL SAL contemporary art gallery – calle del sale 11, 30174 Venezia Mestre



http://www.primapaginamolise.it/detail.php?news_ID=12428


caro michele mariano, sei uno dei pochi artisti veri del molise e italiano. insieme a luigi mastrangelo con i c-voltaire di Bologna, e forse con il mio contributo sempre attento e presente, si è creato la storia dell’arte che ha un minimo di dignità in italia. ti ricordi ti pubblicai nell’8o con un articolo in cui profetizzavo la tua presenza alla biennale di venezia. adesso ci siamo. riattacchiamo i vagoni alla motrice e partiamo. i ragazzini di allora alla pappatoia dei patrigni putativi adesso sbafano sul nostro tracciato. Le loro ossa ti servono per fare gli stuzzicadenti alla tua opera? Non credo, non valgono neanche come stuzzicadenti. Lasciamo queste inutilità agli aratori romani che si lamentano nessuno se li è filati per la biennale : questi sono un’offesa al mondo intero per il gusto dell’arte… vai e fai capire chi sei …. Tuo Leonida….:)

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